Baignédans l’univers des comics, des films et des dessins animés de science-fiction, Michel Koeniguer s’est naturellement tourné
Suitedu dossier consacré à Robert Gigi qui appartient à la riche génération des dessinateurs réalistes français apparus dès l’après-guerre. Dessinateur pour la presse populaire pendant un quart de siècle, contrairement à nombre de ses confrères, il parvient à éviter la marginalisation imposée à beaucoup d’entre eux par la déferlante de la nouvelle BD au cours
ScienceFiction. Pages: 50 pages couleur. Couverture: Cartonnée. Format: 21,5x29cm. ISBN: 979-10-92736-67-0. A propos du/des auteur(s) Mike A.CALLES est né à Madrid, depuis sa plus tendre enfance Mike a toujours été passionné par la création d’univers, de personnages et d’inventions en tout genre. Dans la recherche d’un travail en
Fast Money. TOKYO AFP - Quand Katsuhiro Otomo, créateur du manga Akira, et Naoki Urasawa, le "papa" de Monster ou 20th Century Boys, rencontrent Emmanuel Lepage et Bastien Vivès, des auteurs français de BD, tous reconnaissent des influences réciproques mais constatent qu'ils ne font pas le même métier. "Des auteurs de manga japonais ont été inspirés dans les années 1980 par les images du dessinateur français Moebius, et une nouvelle forme d'expression est alors apparue dans le manga, notamment dans la science-fiction, par un dessin plus tridimensionnel", explique Masato Hara, traducteur de BD suite après la publicité "Inversement, aujourd'hui, les jeunes générations d'auteurs occidentaux, comme Bastien Vivès, subissent assurément l'influence des mangas nippons", ajoute-t-il, précisant toutefois qu'il n'y a pas nécessairement des points communs saillants dans les dessins. De passage à Tokyo pour la première édition d'une foire de la bande dessinée internationale Kaigai Manga festa, Emmanuel Lepage confirme "Lorsque le premier manga Akira est sorti en France en 1990, j'avais déjà publié quatre ou cinq albums. Cet ouvrage monumental, qui s'étend sur quelque pages, m'a cependant ouvert des portes sur une autre façon de raconter, car le manga, de par son mode de publication, peut développer des thématiques beaucoup plus complexes, beaucoup plus intéressantes, beaucoup plus intimes, peut partir dans des zones narratives auparavant inexplorées dans la BD". Les mangas sont généralement publiés au Japon sous forme de feuilleton dans des hebdomadaires ou des mensuels, avant d'être compilés en recueils. Ces sagas, en noir et blanc le plus souvent et dont chaque épisode s'étend sur une dizaine ou une vingtaine de pages, durent des années, voire des décennies. Les mangas sont ainsi un peu à la BD ce que les séries TV sont au long-métrage. De ce fait, "les auteurs de mangas sont très ambitieux, créent de véritables univers plein de personnages aux relations complexes, font du spectacle, suscitent de l'émotion", note Bastien Vivès, jeune auteur remarqué pour "Le goût du Chlore" ou "Polina". Lui-même se dit de plus en plus tenté par la façon de procéder des dessinateurs suite après la publicité Les "mangaka" envient la liberté des auteurs de BD Mais les auteurs de mangas nippons, les "mangaka", ont tendance à envier leurs collègues européens à qui les éditeurs donnent un ou deux ans pour réaliser un album en toute liberté. "L'expression figurative développée dans la BD est fascinante. Quand on ouvre une BD, les yeux s'arrêtent et s'attardent sur chaque image qui a sans doute nécessité beaucoup de temps. C'est un autre monde, extraordinaire, mais peut-être trop limité en genres", juge Nishi, dessinateur japonais d'une trilogie autobiographique sur une tranche de vie à Paris. "C'est vrai que j'aime que le lecteur ait à manger dans une image et il me faut une semaine pour réaliser une planche", confirme le Belge François Schuiten, également convié à Tokyo pour rencontrer Naoki Urasawa qui, lui, doit livrer 20 pages par suite après la publicité "Publier des mangas tout en couleurs est un rêve", assure M. Urasawa, mais "pour le faire il faut des capacités cognitives très différentes de celles nécessaires pour dessiner du manga", insiste-t-il. De fait, comme le souligne le scénariste français Benoît Peeters, alors que son compère Schuiten dessine et colorie tout, tout seul, en prenant son temps, les "mangaka" oeuvrent à un rythme infernal sous la tutelle d'un éditeur très impliqué dans l'orientation des histoires et avec des assistants, indispensables pour achever les planches dans les temps. "En cela, les mangaka sont comparables à des réalisateurs de films" dirigeant leur équipe sous l'oeil implacable du producteur, remarque M. Peeters. Une comparaison d'autant plus pertinente que certains, comme le créateur d'Akira, Otomo, jonglent entre les deux métiers de metteur en scène et auteur de manga. "Et peut-être que les mangaka et les dessinateurs de BD ne font tout simplement pas le même métier, que les seconds ont plus de points communs avec des illustrateurs", conclut Nishi.
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Riad Sattouf - Joel Saget - AFPLa bibliothèque publique d’information du Centre Pompidou retrace la carrière de l’auteur de L'Arabe du futur et des Cahiers d' mois après la sortie de L’Arabe du futur 4, Riad Sattouf continue son travail d’introspection. L’auteur de BD, également cinéaste et producteur, est à l’honneur jusqu’au 11 mars 2019 à la bibliothèque publique d’information du Centre Pompidou. Divisée en plusieurs sections le reportage dessiné, l’observatoire du réel, l’autobiographie, l’exposition "Riad Sattouf, l’écriture dessinée" ouvre au public les portes des archives du dessins d’étudiant, scénarios, extraits de films, illustrations et planches originales, "Riad Sattouf, l’écriture dessinée" rappelle que l’autobiographie a toujours été au cœur de son œuvre, son moteur. Des dessins réalisés ainsi dès 1996 montrent que l’auteur en herbe désirait déjà raconter son histoire avec le langage de la BD. "Je n’étais pas prêt, pas mature pour la raconter", dit-il. aujourd’hui. Âgé à cette époque de 18 ans, Riad Sattouf se heurtait cependant à un écueil majeur très influencé par les auteurs des années 1970, en premier lieu Mœbius, son style peinait à séduire les lycée, il dessinait comme Jean Giraud / Mœbius, le co-auteur de Blueberry connu pour ses récits de SF qui ont influencé tout Hollywood de Ridley Scott à George Miller "J’étais complètement sous son emprise. Je ne pouvais pas faire de BD dans ce style-là sans penser qu’il était là avant", confirme Riad Sattouf © © Allary Éditions, Bpi"Ce style n’intéressait personne"Étudiant aux Gobelins, l’école de cinéma d’animation, il expérimente, oscillant entre ligne claire et réalisme "Ce que j’ai trouvé drôle en voyant les dessins de cette exposition, c’est que j’avais déjà le style de dessin que j’ai actuellement à l’époque où j’étais étudiant - et ce style n’intéressait personne. Pendant 15 ans, j’ai tourné autour, j’ai essayé plein d’autres choses. Je voulais quelque chose de très direct et de très expressif. D’un point de vue commercial, pour les éditeurs, ça ne passait pas tellement."Ces travaux de jeunesse sont entourés dans l’exposition de planches originales de ses maîtres Mœbius et Richard Corben. Un choix osé, concède le dessinateur "J’avoue que cela me fait un drôle d’effet d’avoir mon dessin à côté de celui de Corben." L’auteur américain, célèbre pour ses récits d’heroic fantasy et d’horreur, a reçu le Grand Prix du Festival d’Angoulême en janvier Mœbius et Philippe Druillet, Corben a contribué à son éveil “C’était de très fortes personnalités qui avaient en commun le fait d’être libres et de faire beaucoup d’histoires et de dessins eux-mêmes”, explique le dessinateur qui contrôle chaque aspect de la création de ses livres, du papier à la reliure. C’est la "maîtrise technique hallucinante de virtuosité" de Corben qui a marqué le jeune Riad "On ne peut pas dire que l’on est influencé par Corben. Je ne vois pas comment cela est possible. Mœbius, à la rigueur, on peut lui piquer ses techniques de petits traits. Mais ces trois là, Mœbius Corben, comme Druillet, ils ont des personnalités tellement puissantes qu’ils transcendent tout."Dessin original de Riad Sattouf © © Riad SattoufChristophe Blain, Mathieu Sapin et Joann SfarAu fil des années et des albums, le dessin de Riad Sattouf s’est épuré, laissant derrière lui le style surchargé des années 1970 "Le fait que je fasse La Vie secrète des jeunes dans Charlie Hebdo une fois par semaine a conditionné mon style de dessin. C’est essentiel que cela se passe comme ça, parce que c’est comme cela, dans l’urgence, que l’on découvre son style de dessin.” Et maintenant qu’il publie chaque semaine dans L’Obs une page des Cahiers d’Esther? "C’est encore plus long à faire que La Vie secrète des jeunes. Je voulais vraiment relier Esther à L’Arabe du futur pour le style de dessin et les couleurs."La découverte, à la fin des années 1990, d’une nouvelle génération de dessinateurs a aussi beaucoup joué dans sa formation. Marqué par Livret de phamille, BD autobiographique de Jean-Christophe Menu, il découvre la possibilité de raconter des histoires d’une manière différente. La lecture des œuvres de Pierre La Police, le maître de l’humour absurde, est aussi une révélation "C’était ce qui me faisait le plus rire au monde. Je crois que je lui ai piqué les espèces de têtes un peu satisfaites de ses personnages.""Il a fallu que je trouve ma place"Emile Bravo, l’auteur du récent Spirou, l’espoir malgré tout, l’a aussi beaucoup conseillé. Lorsque Riad Sattouf s’installe aux débuts des années 2000 dans l’atelier des Vosges où travaille Christophe Blain, Mathieu Sapin et Joann Sfar, il apprend à trouver sa place dans le milieu de la BD."Ils étaient déjà des auteurs confirmés. Sfar faisait Donjon avec Trondheim, Blain Isaac le pirate et Sapin Supermurgeman. Je me suis rendu compte en arrivant que je ne pouvais pas faire de BD d’heroic fantasy, parce qu’il y avait déjà Sfar qui en faisait une, de BD historique, parce que Christophe en faisait une, ni de BD un peu surréaliste, parce que Mathieu en faisait. Il a fallu que je trouve ma place et c’est à ce moment-là que je me suis dit que j’allais parler du monde réel, des personnages que je rencontre, comme ça je ne serais pas un sous-eux. Ils ont été importants pour se placer.""Le prépuce de L’Arabe du futur"L’exposition retrace la conception de ses albums. On y retrouve Pascal Brutal, personnage inspiré par son amour pour les héros bodybuildés des années 1980. Fasciné par le comique d’observation de l’humoriste américain Jerry Seinfeld et sa capacité à trouver de l’extraordinaire dans l’insignifiant, il a imaginé en hommage Les pauvres aventures de BPI revient aussi sur Ma Circoncision, album de 2004 retraçant un épisode de L’Arabe du futur 3. Riad Sattouf l’a retiré de la vente en 2014 pour éviter de parasiter la sortie de sa série autobiographique "Il était peut-être un peu rude et peut-être pas assez accueillant pour le lecteur. Je n’expliquais peut-être pas assez le contexte", explique-t-il à propos de cet album qu’il présente comme "le prépuce de L’Arabe du futur". L’exposition présente également un dessin de femme nue. Une rareté dans son œuvre"La représentation des femmes nues ne doit pas être libidineuse. Beaucoup de dessinateurs qui représentent des nanas les trouvent attirantes ou les dessinent pour exciter le lecteur. J’ai été amené à dessiner de la nudité dans Pascal Brutal, mais c’est fort dessiner une femme nue a toujours une importance. A chaque fois que j’ai eu envie de dessiner une femme nue, je me suis dit que je devais dessiner un homme nu."4e de couverture, Pascal Brutal, Fluide Glacial, 2007 / Dessin original de couverture de Pascal Brutal pour Fluide Glacial n° 358 © © Riad Sattouf, Fluide Glacial"Je veux terminer L’Arabe du futur"La SF, son genre préféré, est bien représenté. Pour l’heure, ses projets n’ont pas abouti. "J’aime tellement ça que je ne suis pas bien prêt à aborder cet univers-là", explique le dessinateur. "Les histoires, souvent, ce sont elles qui arrivent. Je n’ai pas l’impression de les décider. L’Arabe du futur et Esther sont arrivés tous les deux en même temps. Ils se sont imposés et ont chassé toutes les autres idées. Et peut-être qu’à un moment un autre projet viendra et chassera tous les autres. Je ne sais pas. En tout cas une chose est sûre je veux terminer L’Arabe du futur." Sortie prévue en la science-fiction, il a trouvé des moyens détournés pour en parler "J’aime bien trouver dans le monde réel des portes vers la science-fiction, l’évasion. Ça existe dans notre monde les personnages venus d’une autre dimension, c’est des types bizarres que l’on peut croiser dans la rue." Une idée qui guide chacun de ses marge de l'exposition sattour> Lundi 10 décembre 2018 à 19h Riad Sattouf invite Emile Bravo> Lundi 17 décembre 2018 à 19h "Riad Sattouf et la vie des jeunes" avec Riad Sattouf et Christine Detrez> Lundi 21 janvier 2019 à 19h "Tu seras viril! Le masculin en question" avec Olivia Gazalé, Raphaël Liogier, Eddy de Pretto, Phia Ménard> Samedi 1er, 15 décembre et 2 février 15h les samedis de la BD avec Mathieu Sapin, Émile Bravo, Zeina Abirached> Lundi 18 février 2019 La BD témoin de son temps> Du 1er décembre 2018 au 6 janvier 2019 Circulation alternative performances, ateliers, rencontres.
dessinateur de bd tourne vers la science fiction